Reprise… sarcelloise

Les troubles du monde, les menaces que fait peser ici l’extrême droite, ce rempart qu’était censée représenter face à elle Emmanuel Macron et qui n’était en fait qu’«une écluse», selon le propos de Thomas Legrand («La trahison du clan Macron», Libération du 19/12/23)… autant de raisons qui me conduisent à réactiver ce blog en essayant de ne pas y répéter ce qu’on trouve ailleurs, en allant du local au global parce que nos vies ne sont pas faites que d’évènements nationaux ou internationaux.

Je commencerai pas cette qui illustre bien, en dépit de toutes les désespérances possibles, ce qui est porté par l’engagement des acteurs publics, à commencer par chez moi, à Sarcelles. Nil desperandum!

Hôtel de ville de Sarcelles, lundi 18 décembre, 16 h 30. — Je quitte une très intéressante réunion — très technique et pratique — où l’APF-France Handicap présentait les résultats de son enquête «accessibilité» en tenant compte des différentes situations de handicaps (le S a son sens: chaque handicap est spécifique, et les cumuls qui arrivent malheureusement ne sont pas qu’une simple addition). Étaient présents des représentants des services municipaux dont le responsable du service accessibilité (à gauche, topologiquement parlant).

Sur le perron, au moment d’une respiration entre deux réunion, j’ai fixé sur l’objectif la rencontre avec le responsable des politiques éducatives de la ville (à droite, toujours topologiquement sur la photo). Elle n’était pas fortuite, puisqu’elle précédait une deuxième réunion, liée à la coopération CCAS/Cité éducative de Sarcelles dans le cadre de la convention avec EducapCity signée lors de la présentation de l’exposition photographique «Différences» sur Sport et Handicap.

Ces deux cadres locaux, après l’accessibilité sous l’angle technique, allaient glisser vers les politiques inclusives. La seconde réunion concernait d’autres acteurs que moi, mais j’ai bien aimé ce moment où se manifestait, déjà dans ce moment informel, la complémentarité et la transversalité des politiques publiques conduites par la ville de Sarcelles.

Par les temps qui courent (à rebours, et dangereusement, s’agissant du vote de certaine loi récente), c’était un moment bien agréable à vivre — et d’autant plus qu’on en manque singulièrement!

Une ville, c’est aussi, à côté de l’implication des élus et des orientations qu’ils promeuvent, l’engagement fort des personnels et, singulièrement, de l’encadrement qui a la charge de mener à bien les projets mobilisant la collectivité dans une mise en réseaux (au pluriel, mais ces réseaux ont un sens !) qui implique le champ associatif comme les instances participatives citoyennes.

À toutes et tous, selon la belle formule qui nous vient de la Révolution de 1789: Salut et fraternité!